Diamant : Les acteurs planchent sur les procédures de sa commercialisation
Le Ministre des Mines, Pr Amadou KEITA, a présidé, hier, jeudi 9 mai 2024, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’échanges sur les procédures de commercialisation du diamant brut. Organisée par le Bureau d'Expertise, d'Evaluation et de Certification des diamants bruts en partenariat avec le Projet de Gouvernance du Secteur des Mines la rencontre regroupe les représentants des départements ministériels et des services impliqués ainsi que les acteurs du secteur privé.
Il s’agit pour eux d’échanger sur lesdites procédures de commercialisation des diamants bruts en vue, entre autres, de faire comprendre aux uns et aux autres le Schéma du Processus de Kimberley et de leur faire maitriser les procédures de commercialisation du diamant brut.
En effet, notre pays a adhéré en 2013 au Schéma de Certification du Processus de Kimberley, un régime international de certification de diamants bruts qui réunit Gouvernements, Industriels et Société Civile dans l’optique d’éviter que les recettes émanant du commerce des diamants ne soient utilisées pour financer les activités illicites.
Ainsi, en plus d’un certain nombre de textes législatifs et réglementaires, notre pays vient d’élaborer des procédures pour la commercialisation des diamants bruts du Mali et le Guide technique d’évaluation qui détermine les principes et les étapes à suivre pour l’évaluation des diamants bruts conformément aux recommandations issues de la visite de routine des experts dudit Processus en octobre 2017.
Le Ministre KEITA a expliqué que le présent atelier s’inscrit dans l’optique du renforcement de cette coopération nationale et de l’amélioration des procédures afin de faire de la commercialisation du diamant malien un maillon important de la politique de diversification de l’exploitation des ressources minérales de notre pays, conformément aux orientations du président de la Transition, chef de l’Etat.
Les thèmes qui seront abordés au cours cet atelier porteront sur les règles de procédures et les problématiques liées à la commercialisation du diamant brut du Mali qui s’articulent autour de l’expertise, la certification, l’ouverture de comptoir, la levée d’intention d’exportation, le paiement de la taxe d’exportation ou encore le contrôle à la sortie du diamant.
Ccom/Mines